jeudi 24 juin 2010

Judith Lavagna en performance au vernissage



Quelques extraits audio de la performance de Judith Lavagna présentée lors du vernissage. La qualité laisse un peu à désirer mais vous pourrez tout de même avoir un aperçu de la soirée et vous imprégner du concept d'Île potentielle/Sex Park élaboré par Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin.

mardi 22 juin 2010

On peut créer sa ville... utopique

Un article de Benoît Lagarrigue sur Île potentielle/Sex Park se retrouve dans le Journal de Saint-Denis de demain. Nous vous invitons à aller y jeter un œil, d'autant plus que M. Lagarrigue fait une très bonne synthèse du projet de Degoutin et Wagon.

Vous pouvez consulter l'article dès maintenant en cliquant juste ici.

vendredi 18 juin 2010

Le vernissage d'"Île potentielle/Sex Park" en quelques images

18/06/2010 Une vue du vernissage, à l'extérieur de la galerie.
17/06/2010 Une autre vue du vernissage.
17/06/2010 Toujours à l'extérieur de la galerie.

17/06/2010 Une vue de l'exposition, avec l'éclairage final.



























17/06/2010 À la table de discussion, écoutant la trame sonore.




























Le vernissage de l'exposition Île potentielle/Sex Park de Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin avait lieu hier soir à l'Espace Synesthésie. Cette soirée fut l'occasion, pour les deux artistes, de présenter une partie de leurs recherches sur les utopies urbaines et ce, de plusieurs façons.

En effet, alors que la majorité du mur frontal présentait la magnifique et énigmatique photographie Sex Park (2010) annonçant le ton de l'exposition, l'ensemble était somme toute très multidisciplinaire. Une trame sonore et narrative répétée dans les écouteurs mis à notre disposition ajoutait à l'ambiance, de même qu'un agencement de plantes inquiétantes et intrigantes. Une performance de Judith Lavagna s'est aussi tenue au cours de la soirée, nous transportant dans cette cité utopique imaginée par les artistes, un peu comme le ferait un guide touristique. (Vous pouvez d'ailleurs en entendre des extraits sur cette page, dans le menu général à votre droite.) 

Ce fut donc un beau coup d'envoi à la résidence que débutent Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin à Synesthésie et qui se continuera les 1-2-3 et 17 juillet prochains avec une série de discussions autour des thèmes de l'exposition. Vous pouvez d'ailleurs vous inscrire à ces débats en communiquant avec l'équipe de Synesthésie au  01 40 10 80 78 ou au mediation@synesthesie.com.

Trois textes complémentaires


Lors de la visite de l'exposition Île potentielle/Sex Park, trois textes concoctés par Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin nous sont proposés. Ces textes, autant que la trame narrative présentée par écouteurs ou la performance de Judith Lavagna, ajoutent énormément à la compréhension de cet univers artistique. Nous vous invitons donc à les lire (sur ce blog ou encore mieux, en vous rendant voir l'exposition à l'Espace Synesthésie), d'autant plus qu'ils sont très, mais très bien écrits.

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Stéphane Degoutin & Gwenola Wagon, 2010
Free Time Community

Le Zoo de Vincennes attend une réhabilitation qui tarde à venir. La désaffection du
public, la dégradation de son architecture, le manque de budget, et surtout la réticence
de l’opinion face à l’enfermement des animaux, bloquent toute évolution du lieu, qui
reste fermé et oublié des Parisiens.
Un couple n’ayant pas trouvé de logement à Paris s’y introduit la nuit, avec la
complicité d’un gardien, pour dormir dans une cage vide. Des amis les rejoignent.
Progressivement, le groupe grossit, et l’abri de fortune est peu à peu aménagé, en
commençant par l’intérieur des cages, invisible. Lorsque l’administration apprend
finalement leur existence, les squatters sont trop nombreux pour être délogés
facilement. Des manifestations de soutien s’organisent.
Le zoo est devenu un espace utopique de liberté, une zone de non-droit en dehors de la
ville, inaccessible aux intrus. Les moyens techniques (voitures, photocopieurs, etc.)
sont mis en commun. Des jardins potagers permettent la survie. Les habitants de Free-
Time Community se regroupent pour augmenter au maximum leur quantité de temps
libre. Il se crée progressivement une enclave utopique communautaire, autosuffisante
et autarcique, habitée de manière animale par une communauté régressive
d’intellectuels semi-primitifs.

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Stéphane Degoutin & Gwenola Wagon, 2010
Transhumanist Sex Park

L'utopie transhumaniste promet un corps augmenté, amélioré par le biais de
greffes, de prothèses et de divers ajouts technologiques. L'humain, hybridé par les
technologies numériques, se rapproche progressivement de l'idéal. Il devient son
propre avatar.
Le parc d'attraction du sexe transhumaniste donne corps aux utopies posthumaines:
possibilités sexuelles étendues, nouveaux organes, transplantations,
fantasmes impossibles à réaliser avec des corps traditionnels. Les adeptes du
transhumanisme viennent y prendre du plaisir avec leurs corps idéaux.
Transhumanist Sex Park offre à chacun de ses visiteurs la possibilité d'expériences
sexuelles extraordinaires et faciles.
Une grande enseigne lumineuse clignote jour et nuit. On accède au Park par un
escalier en colimaçon situé à l'intérieur d'une tourelle gauche, biomorphique. Un
grand dôme de verre rouge, à la structure irrégulière, recouvre un terrain artificiel
au sol ondulant. L'intérieur baigne dans une lumière naturelle très intense et une
tiédeur permanente, pour qu'il soit agréable de se promener nu ou légèrement
habillé.
Les visiteurs laissent leurs affaires personnelles à l'entrée. Ils signent une décharge,
prennent une douche, avalent différentes gélules. On leur propose des vêtements
légers, et des masques s'ils souhaitent rester anonymes. Beaucoup de visiteurs
apprécient le parc, réalisé avec grand soin comme un jardin-microcosme, avec
rochers artificiels à la mode chinoise, ruisseaux, collines miniatures. Il est possible
de se faire peindre le corps en animal pour s'y promener.

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Stéphane Degoutin & Gwenola Wagon, 2010
Wiki Forest

Si l'on en croit l’anarcho-primitiviste John Zerzan, dans les sociétés pré-néolithique,
personne n'avait besoin de travailler. Il suffisait de cueillir sa nourriture dans les arbres, la
mettre dans sa bouche et passer le reste du temps à se divertir. Il n'y avait pas encore de
différence entre hommes et femmes, il n'y avait ni maladie, ni compétition, ni racisme, ni
sexisme, ni homophobie.
Les chasseurs-cueilleurs préhistoriques se voient idéalisés pour dénoncer la
dégénérescence de l’humanité, à laquelle aurait contribué le mythe du progrès, de la
technologie et de la machine informatique.
L’équipe de Wiki Forest se propose d’expérimenter le pré-néolithique autrement. Elle
s’installe dans la forêt, sans aucun vêtement, sans aucun outil : pas de couteau, pas de
trousse de secours, pas de nourriture déshydratée, pas de gourde, pas de sac de
couchage. Elle emporte seulement des ordinateurs portables sous Linux, alimentés à
l’énergie solaire et équipés d’une connexion sans fil.
Et invente la société pré-néolithique du futur assistée par ordinateur.
Grâce à Wikipédia, ils pourront survivre dans la forêt, à l’écart de toute civilisation,
s'enquérir des moyens de construire des abris temporaires chasser les animaux, allumer
un feu de bois, se nourrir de plantes et de baies sauvages, se soigner…
En harmonie avec l'environnement, ils tenteront de revivre le véritable mode de vie
pré-néolithique, se délecteront de sangliers, de rongeurs, d’oiseaux, de miel, de fruits et
de noix.

jeudi 17 juin 2010

Juste (mais vraiment tout juste) avant le vernissage

17/06/2010 Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon effectuant leurs derniers ajustements, tout juste avant le vernissage.

























17/06/2010 Judith Lavagna répétant son texte quelques minutes avant l'arrivée des invités.

































17/06/2010 Judith toujours à la répétition finale avant la performance.

La suite du montage


16/06/2010 Gwenola Wagon en pleine finition du mur d'images.
16/06/2010 Gwenola toujours à la finition du mur.
16/06/2010 Morgane Ropers s'occupe du découpage d'images.
16/06/2010 Toujours affairée au découpage.

Quelques images supplémentaires du montage de l'exposition Île potentielle/Sex Park, à la veille du vernissage.

mercredi 16 juin 2010

Le montage de l'exposition


15/06/2010 Deux jours avant le vernissage de l'exposition Île potentielle/Sex Park.
15/06/2010 Deux jours avant le vernissage de l'exposition Île potentielle/Sex Park.
16/06/2010 La veille du vernissage.

Voici quelques photos captées dans les deux jours précédant le vernissage de l'exposition Île potentielle/Sex Park à l'Espace Synesthésie, qui débutera officiellement la résidence de création. Les artistes se réservent la possibilité de modifier ou d'ajouter à ce qui est déjà en place au fil des discussions et réflexions, l'idée étant de créer une cité utopique avec la participation de tous.

De ces discussions et améliorations au concept découlera un nouveau projet de cité utopique in situ, à expérimenter à l'aide d'une application téléchargeable pour iPhone. À suivre donc, mais ça promet!

mardi 15 juin 2010

Une résidence à Synesthésie

© Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin, Sex Park (2010)

























Les deux artistes Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin effectueront une résidence de création qui débutera ce jeudi 17 juin 2010, avec le vernissage de leur exposition Île potentielle/Sex Park à l'Espace Synesthésie.

Cette exposition s'inscrit directement dans un laboratoire de recherche et de projets sur les potentialités attractives des périphéries urbaines qui apporte de nombreuses propositions plus qu'intéressantes. Nous vous invitons fortement à découvrir le site internet de Nogo Voyages en cliquant juste ici. Vous pourrez ainsi vous familiariser avec les idées (brillantes!) des artistes, d'un tour de la banlieue parisienne en autobus public à un musée du terrorisme, en passant par un GPS conçu pour se perdre plutôt que pour se retrouver. Bref, vous en aurez pour des heures à découvrir ce magnifique site.

Nous vous invitons aussi à venir voir l'exposition qui sera en place jusqu'au 17 juillet 2010 à l'Espace Synesthésie. Vous trouverez de plus amples informations dans ce communiqué de presse.

De plus, des rencontres-débats (très importantes dans ce work in progress) autour de l'idée d'utopie urbaine se tiendront les 1-2-3 et 17 juillet de 16h00 à 18h00. Pour vous y inscrire, communiquez avec l'équipe de Synesthésie au 01 40 10 80 78 ou au mediation@synesthesie.com.

L'évolution de la résidence sera documentée régulièrement sur ce blog, alors repassez voir souvent!